Le président de la Région PACA semble avoir confondu élection régionale et présidentielle, si l’on en croit les orientations politiques adoptées par le nouvel exécutif. Difficile visiblement, pour lui, de faire la distinction entre les compétences de la Région et celles de l’Etat. Dans le domaine de la sécurité, cette confusion est flagrante.

La présentation du « plan régional de mise en sureté des établissements », lors de l’assemblée régionale du 8 avril, en témoigne. Il comprend, entre autres, la systématisation de la vidéosurveillance – 121 lycées sur 180 en sont déjà pourvus – et des aides aux communes pour l’installation de dispositif équivalent aux abords des établissements. Plus surprenant, voire choquant, l’exécutif a aussi l’intention de faire jouer aux ARL le rôle d’agents de sécurité. Les agents d’accueil seront formés aux filtrages (contrôle d’identité et visuel des sacs,…) et même à la détection des signes de radicalisation…

Chacun mesurera le caractère démagogique – et potentiellement dangereux pour la cohésion de la communauté éducative – de ces annonces. Ceci avec un budget primitif concernant l’accueil, l’entretien, la restauration et l ‘hébergement quasiment divisé par 2, et le non-remplacement d’un fonctionnaire régional sur deux partant à la retraite. Cherchez l’erreur…