Le projet métropolitain pour Marseille s’inscrit dans le cadre de la loi sur la décentralisation (2013, projet en conseil des ministres début mars) qui prévoyait jusqu’à présente trois “eurométropoles” aux prérogatives élargies : Lille, Lyon et Marseille, le cas du Grand Paris étant traité à part. Au conseil des Ministres du 3 janvier, le Premier ministre a déclaré que la loi « doit également renforcer l’armature urbaine de notre pays, avec la consécration du rôle des métropoles et des dispositions spécifiques à Paris, Lyon et Marseille ».

Le phénomène de métropolisation est un fait géographique, spatial. Il est une des formes de l’évolution tant urbaine qu’économique. Il n’existe pas, en France, de traduction administrative, hors mis les intercommunalités mises en place à la suite de la loi Chevènement, et notamment les communautés urbaines, voire d’agglomération. Les lois réformant les collectivités locales (2010, puis 2013 ou « acte III » de la décentralisation) tentent de mettre en place un statut métropolitain.

Il faut appréhender la métropole sous ses deux aspects : l’aspect urbain, spatial, économique et social d’une part, d’autre part, l’aspect institutionnel.

La note de synthèse ( jointe ci-dessous ) essaie de faire le point sur ces processus ; elle donne les éléments du projet métropolitain d’Aix-Marseille, dans sa complexité, ses difficultés, ses contradictions, à la date de début janvier.

Texte FSU Métropole