Audition des syndicats de la FSU à la commission FIR le 22 octobre

Dans le cadre de la saisine sur la RGPP, les représentants des personnels ont été auditionnés par la commission formation initiale-recherche.

Se reporter aux pièces jointes ci-dessous pour prendre connaissance de leurs analyses.

Laurent Tramoni (SNES) ; Dominique Henrot (SNEP), Laurent Mauriat (SNETAP), Anne Meslian (SNESUP) et le SNCS ont ainsi pu développer devant le CESR la situation précise des deux académies, dans les lycées comme dans le supérieur.

Ces propos tranchaient fortement avec les exposés des deux recteurs, qui avaient défendu la RGPP dans tous ses aspects sans évoquer les difficultés propres aux deux académies, ou encore aux propos des présidents d’université, présentant en particulier la LRU comme la réponse aux problèmes de l’enseignement supérieur.

Ils tranchaient aussi avec le discours dominant. Choisir la voie de la RGPP pour réformer, c’est choisir la voie de la régression, du refus de la démocratisation et de l’élévation des qualifications. Un véritable enjeu pour notre région.

La RGPP est un choix rétrograde. Un choix moderne, conforme aux besoins sociaux mais aussi économique, conforme à la démocratie, c’est tout au contraire d’investir dans la formation. Oui, il faut transformer le lycée, l’université. Mais dans un sens opposé à celui de la RGPP.

Oui, décidément, les dépenses d’éducation ne sont pas des dépenses indues dites de « fonctionnement » : ce sont de vrais investissements pour l’avenir, à un moment où l’économie se transforme et où l’intelligence et les qualifications sont devenues les éléments essentiels de production.