La commission AIO du 5 janvier a finalisé la convention-type, modifié l’accord cadre sur deux points qui améliorent le texte.

SPO et processus de labellisation en PACA



La commission AIO a donc finalisé l’ensemble des textes régionaux travaillés par les quatre têtes de réseau (Missions Locales, Education Nationale, Pöle emploi et les CRIJ), modifiés ensuite par le travail en commission ( octobre, novembre, décembre et janvier).

Il s’agit de :

- l’accord cadre définitif
- la convention type définitive,
- la carte du découpage des territoires par département

- la présentation des têtes de réseau.

Consultez les pièces joints à cet article :

Une deuxième phase s’ouvre

Le travail sur les territoires pour la mise en place effective du SPO est donc imminent. Il semble que les têtes de réseau, en particulier l’EN, aient décider d’accélérer les choses : les CSAIO vont réunir rapidement les directeurs de CIO par exemple.

La suite va donc se jouer dans les territoires. Le suivi syndical devra se poursuivre à ce niveau. Les textes types, accord cadre et convention doivent permettre d’empêcher toute dérive. Mais une fonction de veille attentive s’impose. Rappelons le rôle de la commission AIO : c’est elle qui labellise. Elle veillera à ce que le dossier de labellisation soit bien conforme à l’accord-cadre et à la convention type. S’il n’est pas interdit d’améliorer encore les textes, il faudra veiller à ne jamais les dégrader. En cas de problème, il faudra faire appel à la commission AIO, via chaque syndicat concerné, sans attendre la finalisation du dossier.

Il faudra aussi veiller, tout particulièrement à l’interne de l’EN, que cette mise en place ne soit pas l’occasion de supprimer des CIO.

La bataille continue

Rendre effectif un véritable droit à l’orientation pour tous au sein d’un véritable service public est une nécessité. Mais les missions des différentes structures et les statuts des personnels ne pourront être transformés à l’occasion de la mise en place du SPO : la FSU y veillera. Si le SPO fonctionne, alors il devrait y avoir assez rapidement afflux de demandes. Mais ce succès ne pourra pas être résolu par la dégradation du temps de travail des personnels (travailler plus pour accueillir tout le monde) ou par l’abandon des missions prioritaires. Il faudra alors créer des moyens nouveaux.

Le débat sur l’avenir du service public d’orientation ne fait que commencer.

Jean-Philippe Kunegel – Josiane Dragoni