Du 27 novembre au 4 décembre dans l’éducation nationale et le 4 décembre pour l’ensemble des agents des trois versants de la fonction publique, plus de 5 millions d’agents sont appelés à désigner leurs représentants au sein des comités techniques, des commissions administratives paritaires (pour les fonctionnaires) et des commissions consultatives paritaires (pour les agents contractuels).

La forte participation à ces élections est déterminante.
Elles doivent conforter la légitimité des organisations syndicales qui participent aux discussions et négociations et qui portent les revendications des personnels dans toutes ces instances.
Car aucune évolution ni réforme ne peut se faire sans les personnels. Et les améliorations de nos conditions de travail se font avec le poids des personnels.

Aujourd’hui les inquiétudes sont nombreuses. Beaucoup de doute et de colère aussi face aux politiques qui ne sont pas à la hauteur des enjeux et qui n’améliorent pas réellement les conditions de travail.
Les attentes sont donc fortes. Emploi, conditions de travail, salaires, protection sociale, métiers, missions…

La FSU défend une amélioration immédiate des salaires pour toutes et tous qui passe par la fin du gel du point d’indice et l’ouverture de négociation salariale. Elle s’engage aussi de manière déterminée dans les négociations pour améliorer les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR), notamment pour aboutir à une refonte de la grille de la fonction publique permettant la reconnaissance du travail, des qualifications ainsi que davantage de possibilités de déroulement de carrière, de promotions et de mobilité choisie.

Aujourd’hui, c’est grâce aux 5,3 millions d’agents de la fonction publique que sont rendus les services dont les usagers ont besoin sur l’ensemble du territoire et ce dans des conditions parfois difficiles. L’engagement et l’expertise des agents de la fonction publique doivent être davantage valorisés et mieux reconnus.

La FSU défend l’emploi public. Si elle se félicite de créations d’emplois dans certains secteurs comme l’Education et la Justice, elle dénonce que cela se fasse au détriment d’autres secteurs. Elle demande des discussions urgentes sur l’emploi public afin de créer les emplois nécessaires.

Cela suppose d’en finir avec la baisse des dépenses publiques dans le budget. Il faut au contraire investir dans la Fonction publique et pour les agents. De même elle dénonce la baisse des dotations aux collectivités locales !

La FSU exige que les services publics et la Fonction publique soient placés en termes de préoccupations au même rang que le secteur privé. C’est nécessaire pour relancer l’activité du pays et pour préparer l’avenir.

Si vous êtes convaincus

- que la fonction publique, avec l’ensemble des services publics, doit pouvoir jouer tout son rôle dans la relance de l’activité de notre pays et dans l’anticipation et la préparation des mutations à venir,

- que la défense de l’intérêt général est essentielle au XXIème siècle,

- que la fonction publique est bien un investissement et non une charge,

- qu’il faut peser sur les choix actuels,

Alors votez FSU !