Une FSU plus que jamais à l’offensive

La FSU PACA, à partir de son expérience et des résultats des dernières élections professionnelles, veut attirer l’attention du CDFN, sur des aspects plus généraux de l’avenir de la FSU, en particulier au sujet de la FPT.

Les résultats des élections en PACA sont marqués, comme au niveau national, par la baisse de la FSU dans l’Education. Cette baisse est plus forte encore qu’au niveau national (– 9,5 points avec 36,2 % dans les CTA, soit – 1257 voix), même si l’avance de la FSU sur les organisations suivantes y est plus forte (l’UNSA est 19 pts derrière la FSU).
Mais les résultats en hausse dans la FPT (+ 338 voix), « compensent » un peu la baisse dans l’EN, en terme de représentativité régionale, notamment dans le cadre du CESER. Sur environ 22000 voix obtenues par la FSU en PACA, plus de 8 000 (8 213) viennent de la FPT. La FSU est la 4ème organisation de la FPT en PACA, avec presque 9% des voix ; sa représentativité (à un niveau relativement élevé) y est, en l’état, gagnée.
L’exemple de PACA montre comment l’implantation dans la FPT peut devenir une force et un enjeu prioritaire. Elle est même constitutive de l’identité locale de la FSU. Cependant, là aussi, comme au niveau national, l’implantation de la FSU au sein de la FPT, reste inégale et localisée (essentiellement dans 2 départements, les BDR et le Vaucluse). Dans les centres de gestion et dans des collectivités, où elle n’était pas représentée, l’implantation de la FSU reste difficile. Mais des exemples montrent que des progrès sont possibles (dans plusieurs communes ou interco du Vaucluse et surtout des BDR).
Une progression, en dehors des collectivités où les SN de la Territoriale sont déjà forts voire majoritaires (CG84, CR Paca, Marseille et CUM… dans le cas de PACA), est nécessaire et possible.

C’est pourquoi la FSU PACA souhaite que l’implantation dans la FPT soit bien une préoccupation centrale pour l’ensemble de la FSU, c’est-à-dire pour l’ensemble de ses SN et de ses structures fédérales locales (SD, CFR), en terme de bilan et de conséquences à tirer d’un élargissement, décidé il y a maintenant plus de 10 ans, et en terme de représentativité à gagner.

A l’issue des élections de 2014, la FSU a échoué à remplir ses objectifs, aussi bien dans la FPE (reconquérir la 1ère position) que dans la FPT (gagner une représentativité nationale). Ce résultat ne doit pas amener la FSU et ses SN à se replier sur leurs points les plus forts, souvent confrontés à des reculs (l’Education en particulier).
Renforcer l’engagement de la FSU au sein de la FPT doit demeurer une de nos priorités. Il s’agit de réaffirmer l’objectif de représentativité nationale au sein de la FPT, mais surtout de le rendre plus opératoire, au-delà des périodes de campagne électorale.
Pour cela, la FSU a besoin d’une lisibilité et d’une unité renforcée de la Territoriale au sein de la FSU. Mais elle a aussi besoin d’un engagement accru, plus constant, des autres SN, notamment ceux les plus à même de soutenir les efforts d’implantation dans la Territoriale.
C’est une volonté, partagée par tous, de réellement développer la présence de la FSU dans la FPT, au-delà des points forts existants localement, et c’est donc un aspect fondamental de l’avenir de la FSU et de sa représentativité, qui sont en jeu.