Confier la politique jeunesse à un élu âgé de 20 ans n’est pas la garantie d’une politique ambitieuse et progressiste. La preuve en est des orientations prises dans ce domaine par le nouvel exécutif.
Exit le « Pass Culture + » d’une valeur de 50 € pour financer l’achat de livres, de places de cinéma, pour des représentations de spectacle vivant,…
Exit le « Pass Santé » qui permettait, notamment, un accès plus facile à la contraception.
Conséquences, parmi d’autres, des coupes drastiques pratiquées dans le budget action éducative : 2M € sur les 5 M€ initiaux.
En lieu et place, de ces dispositifs visant à l’émancipation des jeunes de la Région, le nouvel exécutif a « imaginé » des recettes éculées, en décalage absolu avec la société actuelle. Un florilège d’idées tout droit issues de la France fantasmée des années 1950 : apprentissage érigé en priorité pour la formation professionnelle, C. Estrosi regrettant même qu’il ne soit plus possible dès 14 ans, cérémonies de remise de diplômes, bourses au mérite,…
La FSU ne peut se résigner à cette politique tournant le dos au projet d’éducation populaire pour tous porté par l’exécutif précédent. Elle entend peser dans les débats – notamment au CESER – pour obtenir une autre orientation de la politique jeunesse de la Région.