L’université de Nice Sophia Antipolis se mobilise depuis le mois de novembre, contre la politique à marche forcée de l’actuelle ministre de l’enseignement supérieur, Mme Vidal et ancienne présidente de l’université de Nice.
Des restructurations profondes de l’organisation des services administratifs et techniques sont le prélude d’une évolution du paysage universitaire niçois, qui doit déboucher à court terme vers un établissement au statut nouveau, qui mélangera fonction publique et activité privée : l’Université Côte d’Azur. La mise en œuvre à marche forcée de « masters » payants à 4 000 euros (diplôme local), contre l’avis du Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en est une nouvelle illustration.
Là encore, aucune écoute des syndicats comme le SNASUB, moteur de la contestation, qui dénonce une université sur le modèle anglo-saxon, où on demandera aux enseignants, chercheurs et autres personnels d’être justes rentables.