Les dépenses publiques seraient la source de tous nos maux. Elles videraient les caisses des Etats ; elles ponctionneraient bien trop de masses financières qui seraient beaucoup plus utiles pour l’économie ; et de plus, tout ce qui est public serait inefficace, inutilement coûteux…

Et pourtant : toutes les études sérieuses montrent que entre la dépense publique et la dépense privée, pour la santé, pour l’école… il s’agit d’un choix de société, donc d’un choix politique.

Haro sur les dépenses publiques…
Ou répartir autrement les richesses ?

RGPP, non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, forte diminution des pensions à la faveur des transformations brutales depuis 93 jusqu’à celles espérées par Sarkozy-Woerth en 2010, gel des salaires des fonctionnaires, baisse drastique à venir de leurs pensions… Ces politiques ne sont pas inéluctables. Elles relèvent d’un choix et d’une seule logique : diminuer fortement les dépenses publiques pour mieux privatiser demain, que ce soit l’école ou les retraites et utiliser la crise pour précipiter des transformations radicales improprement appelées « réformes ».

Mais d’autres choix existent.

Retour sur l’économie des dépenses publiques

Parmi les nombreux ouvrages, articles de revues existants, on peut aussi se reporter aux rapports parlementaires, qui offrent souvent des analyses à la fois complètes et actualisées.

Il en est ainsi d’

un rapport parlementaire de 2008

, Rapport d’information de M. Bernard ANGELS, fait au nom de la délégation du Sénat pour la planification n° 441 (2007-2008) – 2 juillet 2008, expose avec précision et nuances l’économie des dépenses publiques.

Nous avions alors signalé sur notre site ce lien.

Relu en 2010, ce rapport demeure pleinement d’actualité. On y trouve de nombreux arguments, chiffres à l’appui, pour contester bien des idées reçues. Ou plutôt ces idées imposées depuis des années dans le débat public.

En savoir plus sur le rapport : se reporter au diaporama ci-joint